Le business des animaux de compagnie

11 commentaires

1. Quand on aime on ne compte pas !

2. et sinon, je pense qu’il y a un marché avec les bordels pour chiens et chats. On ne pense pas assez à la sexualité de nos animaux de compagnie (enfin de ceux qui peuvent encore bien sûr). J’imagine que les raides dingues de leur toutou ou minou n’ont pas spécialement envie qu’elles se fassent sauter ou qu’ils fautent avec les premiers venus !

3. Rien n’est trop beau pour mon petit pépère… ;)

4. Encore une fois, tout est question de modération, aimer son animal de compagnie, bien s’en occuper, en prendre soin … Oui.
   En revanche, lui créer un compte facebook, l’inscrire à un club de sport (je sais pas si ça existe en France mais ça c’est déjà vu ailleurs), faire de lui sa poupée Barbie ou même pire, le considérer comme son propre enfant, là, clairement non !
   Un animal de compagnie, aussi attachant qu’il puisse être, reste un animal et pas un homme, substituer des rapports familiaux ou humains par l’importance qu’on lui porte est aussi dangereux que ridicule.

5. on les enferme, on les castre, on leur impose nos regles. Allez revivre à l’état sauvage? on leur a pourri la planète sur laquelle ils vivaient. En fait je dirais que 10 millions d’euros c’est léger comme indemnité. Et qu’il y a t’il de mal à chouchouter son compagnon à poil, à le célébrer sur le web, le ridicule c’est à l’appréciation de chacun, pour ma part c’est le comportement de certains parents avec leurs enfants qui me choquent et les conséquences sont beaucoup plus lourdes.Enfin si des personnes esseulées par leur progéniture ou par la vie les traitent comme des enfants peut-être que c’est mieux pour elles de passer ne serait-ce qu’une quinzaine d’année avec ce lien affectif que sans liens du tout. Ce qui est plus dangereux à mon avis c’est ce type de propos “reste un animal et pas un homme” et l’idée d’une hiérarchisation de l’importance d’une vie qui est sous-jacente, ça peut aller très loin.

6. « C’est le comportement de certains parents avec leurs enfants qui me choquent et les conséquences sont beaucoup plus lourdes. Enfin si des personnes esseulées par leur progéniture ou par la vie les traitent comme des enfants peut-être que c’est mieux pour elles de passer ne serait-ce qu’une quinzaine d’année avec ce lien affectif que sans liens du tout. »
   Là, je suis d’accord, rien à dire.

   Quant au fait de bichonner son animal de compagnie, je n’ai rien contre, au contraire. Mais encore une fois, tout est dans la mesure, emmener un animal dans un institut de beauté ou l’inscrire à un club de sport alors qu’il n’a rien demandé, ce n’est pas pour son bien à lui qu’on fait ça mais pour sa propre satisfaction. Quand c’est trop, c’est l’animal aussi qui devient un jouet.

   D’autre part, tu me parles du danger de hiérarchisation des vies. Ok, on a vu par le passé les conséquences que ça a pu avoir.
   Mais là, tu auras beau dire, la hiérarchisation “homme/animal” est faite depuis des siècles. Et même la hiérarchisation entre animaux est bien souvent faite. Tu n’as jamais écrasé un moustique, viré une araignée, mangé un steak, du poisson, tué une mouche ?

   Ne pas les torturer, en prendre soin, oui bien sûr et c’est indispensable. Mais de là à dépenser des milliers d’euros dans des causes qui sont bien souvent inutiles et qui sont crées uniquement parce que l’on croit que nos besoins sont la base de référence et doivent être ceux de toute être vivant, là, encore une fois, non.

7. “l’inscrire à un club de sport alors qu’il n’a rien demandé” alors en fait pour info ils ne parlent pas…mais à y réfléchir certains chiens adorent courir et tous les maitres ne peuvent pas suivre le rythme (surtout ceux avec un déambulateur), faire courir son bull terrier sur un tapis roulant serait un moyen de lui faire plaisir. On a tous en tête cette bourgeoise qu’on déteste et qui promène son chihuahua dans son sac mais je pense la plupart des gens mesurés. Aussi ces mutuelles pour animaux peuvent j’imagine s’avérer utiles, nos amis les bêtes sont sujets aux mêmes maladies et accidents que nous, laissez son chien perdre une pâte, un oeil (voir la vie) parce qu’on a pas l’argent sous la main pour l’opération peut être traumatisant. Mais finalement je cherche des réponses à ces dépenses d’argent mais je vois pas en quoi cela est choquant de dépenser autant d’argent pour nos animaux, je veux dire plus que tout autre dépense futile.

   Sinon pour revenir à cette égalité de vie entre espèces, l’argument “fait depuis des siècles” n’en est pas un et évidemment que j’ai déjà tué un moustique ou une araignée mais c’était de la légitime défense (bon pour l’araignée il y avait pas de témoins heureusement), je voulais surtout souligner que ces animaux ressentent comme chacun de nous même s’ils n’ont pas une conscience aussi évolué et ça suffit pour ma part à respecter leur vie en ayant au moins conscience de l’exploitation qu’on en fait , j’ai pas assez d’intégrité et de courage pour ne pas manger de viande, ne pas boire de lait (faire attention à ne plus acheter de cuir serait à ma portée), comme je ne les ai pas non plus pour ne plus dépenser d’argent que dans les besoins vitaux et envoyer le reste aux gens qui meurent de faim.

   Bref sur ce je me remets à mon collage de post-it sur mon petit chat car ça m’amuse beaucoup.

8. Allons allons…
   En effet, les bienfaits sociaux de la relation Homme/animal de compagnie sont nombreux. Que ce soit au sein d’une famille ou, comme indiqué plus haut, pour donner un peu de compagnie aux personnes âgées esseulées. J’irai même plus loin en pensant aux chiens/guide qui deviennent bien plus qu’un animal de compagnie pour les personnes handicapées (notamment pour les déficiences visuelles). On peut en citer bien d’autres ! (Mon chat est par exemple mon meilleur anti stress :-) J’sais pas pour vous mais moi, les ronronnements, ça m’apaise.)
   Bref. On les aime, ils sont supers, ils font partie de nos vies, ils nous aident et on leur rend bien. Les chouchouter, oui, pourquoi pas…

   De là à compenser la bêtise humaine (tests médicaux en tout genre, dégradation de la planète qui entraine l’extinction de certaines espèces, etc.) par une humanisation de son animal : non.
   De là à préférer les animaux aux humains : non plus
   De là à corroborer les idées et engraisser les portes monnaies des marketeux qui ont trouvé un filon bien juteux : encore moins
   – to be continued-
   Cette ambigüité dans les relations hommes/animal relayée (ou initiée ?) par les récents sites web, produits,… mis à disposition des propriétaires est malsaine. (Et là, je parle bien de démesures parce que oui, on est d’accord, les vétos c’est bien trop cher).
   A quand une sécu pour sa Choupette ou la possibilité de cloner son feu Beethoven ? Franchement, vous sentez-vous vraiment plus « humain » en humanisant vos animaux de compagnie ?

   Ps. Je suis bien évidemment pour la sauvegarde de la libido de nos amis les bêtes et donc archi motivée par la création d’un bordel pour chiens, chats. (Par contre, faudra penser au statut salarial de nos futurs travailleurs/euses de la nuit… Un juriste sur ce blog ?)

9. Ah mais je vois que je ne suis pas la seule à ressentir du potentiel pour un bordel pour chiens. Je vais peut-être creuser l’idée…

10. Chez nous , en Helvétie , l’état veut instaurer des avocats pour animaux ; afin de mieux les protéger et punir plus sévèrement les propriétaires , lors de mauvais traitements .
    Je vois déjà une contradiction à l’horizon : le maître devra payer l’amende + l’avocat , il se fera retirer son animal , qui se retrouvera obligatoirement à la SPA ; pour finir si il faut l’euthanasier , parce que trop vieux , en mauvaise santé , ou n’intéressant personne ; le chien pourra – t – il déposer plainte contre la SPA pour mauvais traitement ? LoL !
    Ils trouveront toujours une nouvelle invention pour ramasser un peu + de fric . :)

11. J’étais obligé de commenter. Superbement écrit!

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