Et oui, digital marmelade a retrouvé une ex de Tony Parker.
Une ex partenaire de stage, Céline, interview exclusive !
Bonjour Céline. Pour commencer, peux tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, j’ai 36 ans, trois enfants et suis chargée de communication, plus précisément responsable des édtions dans une grande collectivité de la métropole. Dans une autre vie j’ai joué au basket (pendant 23 ans quand même!), d’abord dans mon village natal (Bersée) puis à Douai.
Bon, venons en au fait ! Comme l’attestent les photos ci-dessous, tu as cotoyé Tony Parker ! Raconte nous ça !
Chaque été, en juilllet entre 12 ans et 18 ans je partais au Touquet faire un stage de basket pour une semaine ou deux. Ces stages étaient organisés par Jean Degros, une figure du basket français et capitaine de l’équipe de France à la fin des années 60. Parmi les cadres du stage il y avait… Tony Parker, le papa du Tony Parker que l’on connaît aujourd’hui. Il était là avec ses trois garçons TP (prononcer à l’américaine Tipi) l’aîné que l’on appelait aussi Tony Parker Junior, Pierre et Terence. Ils se suivaient tous les trois de deux ans. J’ai tout de suite accroché avec Tony Parker en tant qu’entraineur et avec TP Junior, un amour de petit garçon. Il a 8 ans de moins que moi donc je l’ai connu lorsqu’il avait 4 ans jusqu’à ses 10 ans, le dernier été pendant lequel j’ai fait un stage au Touquet. Pendant ces stages on jouait au basket tous les matins de 9h à 12h et le soir de 20H à 22H30. Entre deux, on avait des activités de loisirs (tirs à l’arc, aqualud etc.) et j’étais très souvent avec TP, j’ai d’ailleurs pas mal de photos avec lui, j’ai même (il faudrait que je cherche dans le grenier chez mes parents) une ou deux lettres ou cartes postales de lui, de retour en Normandie où il vivait à l’époque. J’étais un peu sa grande sœur, sa baby-sitter, et son papa pouvait me le confier souvent l’après-midi.
Pouvait-on déjà sentir à l’époque qu’il deviendrait l’excellent joueur qu’il est aujourd’hui ?
C’était un enfant très gai, d’un naturel et d’une décontraction désarmants, un grand sourire toujours accroché au visage, très bien élevé par son papa. Il a d’ailleurs eu l’intelligence de le laisser faire et choisir ce qu’il voulait en matière de pratique sportive. Tony Parker (son père) jouant lui-même au basket, Tipi était naturellement doué pour ce sport. Pour autant je me souviens que pendant plusieurs étés Tipi ne jouait plus au basket en club mais au foot. En tout cas il est évident que sur le terrain, dès l’âge de 6 ans il était impressionnant. Face à des ados de 12/13 ans, il se baladait avec ses feintes de dribble. Il avait ça dans le sang!
Quel était son état d’esprit à cet âge ? Etait-il déjà un compétiteur dans l’âme ?
Compétiteur oui mais comme je l’ai dit plus haut, son père avait inculqué à ses garçons des valeurs solides comme l’humilité et la politesse. C’était un petit gentleman qui s’excusait quand il avait fait une faute et qui ne se la jouait pas du tout.
Es-tu restée en contact avec lui ?
Entre chaque stage oui, je recevais de temps en temps une carte postale ou des vœux de bonne année. Peut-être même un peu après les stages mais malheureusement plus ensuite c’est dommage! En tout cas si je me souviens de lui, je pense que lui aussi. On a passé tellement de temps ensemble et de bons moments! J’étais d’ailleurs très amie aussi avec Stéphanie, la fille de Jean Degros, née deux jours avant moi; Tipi était forcément très proche d’elle aussi.
Aurais tu une anecdote à nous raconter à son sujet ?
Pas vraiment d’anecdote en particulier mais plutôt plein de petites choses anodines, des petits souvenirs touchants.
Ah si tiens à 6 ans il passait déjà la langue quand il s’appliquait en dribblant. Il faisait aussi des feintes de regard avec ses grands yeux, c’était trop fort!
Merci beaucoup Céline d’avoir pris la peine de répondre à nos questions. Et si Tony Parker cherchait à te contacter via le blog, nous ferons passer le message :)
Puisqu’on est dans la thématique basket :)
en voilà un bon titre pour Voici… ;o)
:) :)