J’ai lu ce matin l’interview de Marc Boulnois, le maire de Norrent-Fontes dans le Pas de Calais. Il a été mis en demeure par le préfet de faire disparaître un campement d’une vingtaine d’Erythréens avant le 29 janvier. Et il s’y refuse : “Quelle que soit sa nationalité, je ne veux voir personne dormir dans les fossés”.
Je vous invite à lire l’intégralité de cette interview.
Et je tire mon chapeau (ou mon petit bonnet rouge) à ce monsieur, aux habitants de la commune et aux bénévoles.
Extraits :
“D’abord, la concertation est le premier niveau de réponse dans une République qui se respecte”
“On prête le local pour le vestiaire, on apporte de l’eau potable. Les communes environnantes s’occupent des douches, la communauté de commune ramasse les poubelles.”
“On vit des choses fortes. De la solidarité et du soutien, très majoritairement. Des jeunes ont organisé un tournoi de foot, il y a des repas. Les boulangers et les pâtissiers des environs donnent des gâteaux. Les Erythréens sont invités à la cérémonie des vœux, demain. A l’église, ils participent aux célébrations.”
L’interview dans Libelille : «Personne dans le fossé, quelle que soit sa nationalité»
Je me rend compte que c’est surtout dans le nord que l’on trouve le plus de solidarité… on devrais en prendre de la graine.