Découverte coup de cœur lors de mon séjour à Berlin.
Walton Ford est un artiste américain contemporain.
Et oui, j’ai bien dit contemporain. Troublant lorsque l’on jette un premier regard à ses œuvres : on a l’impression d’être face à un artiste du 19ème siècle en charge de faire découvrir aux occidentaux la grande variété de la faune de nos colonies !
Walton Ford produit de grandes aquarelles avec annotations dans une calligraphie à l’ancienne et effet de vieux papier jauni.
L’exposition vue à Berlin s’intitule Bestiarium.
Un bestiaire est un recueil d’histoires d’animaux. Quand on s’approche et s’attarde sur les œuvres de Walton Ford, ce sont bien des histoires d’animaux que l’on découvre mais l’homme n’est jamais bien loin. Soit parce qu’il est présent dans l’histoire qui nous est contée (il y a toujours un texte, un extrait de roman ou de fait d’actualité qui accompagne l’œuvre) comme avec cette antilope blessée mais non achevée par son chasseur soit par anthropomorphisme comme dans le cas de ce gorille suicidaire.
Il y a beaucoup de violence et de sexe dans l’œuvre de Walton Ford, il ne s’agit pas d’une nature bienveillante ni tranquille.
Bref, si vous passez par Berlin, l’expo y est encore jusqu’au 24 mai au Hamburger Bahnhof.
Je ne savais qu’en penser jusque ce soir…
Je suis dérangé… C’est une certitude…
Interpelé aussi… C’est déjà pas mal…
Je crois que j’aime beaucoup en fait…