On pouvait apprendre récemment dans la presse (http://www.lefigaro.fr/ et http://www.europe1.fr/) qu’un faux enlèvement organisé dans le cadre d’un enterrement de vie de garçon samedi a été pris au sérieux par des témoins qui ont prévenu la gendarmerie, déclenchant d’importantes recherches pour retrouver les supposés malfrats.
Le groupe d’amis, qui a “enlevé” le futur marié dans un supermarché ardéchois équipé de cagoules noires et de fausses armes, avait bien pensé à prévenir vigiles et caissières de l’établissement, mais il avait compté sans les clients. Ceux-ci, ayant aperçu la scène depuis le parking, ont alerté les forces de l’ordre, qui ont déclenché le plan Milan (appelé aussi plan épervier).
Quelques 50 gendarmes ont ainsi recherché les blagueurs très sérieusement avant de les retrouver 24 heures.Convoqués dimanche à la gendarmerie, les jeunes ont expliqué leur mascarade avant d’être sermonnés par les militaires.
Cela m’inspire deux réactions :
– Pourquoi la gendarmerie n’a-t-elle pas interrogé les vigiles témoins de l’enlèvement dès lors qu’elle a été averti de l’enlèvement ? Cela aurait évité tout cette mobilisation pour rien puisque les vigiles étaient au courant de la supercherie…
– L’article sur le site du Figaro, puisqu’on peut y trouver un lien pointant sur celui d’Europe1, semble tout droit inspiré de ce dernier. Ce qui me frappe à la lecture des ces deux articles, ce sont les différences au niveau du contenu : sur celui d’Europe 1 : 50 gendarmes mobilisés et une caissière avertie. Sur celui de du Figaro : 150 gendarmes mobilisés et “les caissières” averties… Cherchez l’erreur !
